Rambouillet Info, notre tribune libre de juin.
Manque de budget, contraintes extérieures, impossibilité administrative… Après un an, le nouveau maire a toujours une bonne excuse pour ne pas répondre aux problèmes vécus par les habitant-es de Rambouillet ! Petit échantillon concret, et nos solutions.
Désertification médicale.
Lorsqu’on arrive à Rambouillet, on peine à trouver un généraliste. En ville, 2 gynécologues sur 4 partent, il n’y a plus de rhumatologue et les ophtalmologistes sont saturés. Nous avons donc proposé l’installation d’un centre municipal de santé, comme au Chesnay, à Trappes, à Sartrouville, à Conflans… Mais à Rambouillet, le maire n’interviendra pas : la médecine serait soumise aux lois de la concurrence, et tant pis pour celles et ceux qui galèrent pour consulter…
Vie associative.
Le maire a décidé que les répétitions et spectacles qui ont lieu toute l’année au Nickel seront supprimés. Les associations pourront répéter et se produire au pôle culturel « la Lanterne », de mi‑mai à août seulement. Nous insistons pour laisser toute l’année le Nickel à disposition. Réponse du maire : le financement du pôle culturel, décidé avant son arrivée, ne le permettrait pas. La faute à l’ancienne équipe, donc ?
Nous pouvons multiplier les exemples :
- L’absence de politique environnementale ? « C’est l’agglomération qui en a la compétence ». À l’heure des pics de pollution et du dérèglement climatique ces problèmes ne nous concerneraient plus ?
- Les rythmes scolaires mis en place a minima et sans modifications après un an ? « c’est une réforme de l’État, nous n’avons pas de budget pour faire autrement ». De nombreuses villes moins favorisées que nous proposent un projet scolaire et périscolaire moins fatigant et plus épanouissant pour les enfants. Rambouillet en serait incapable ?
- Les difficultés des commerces de centre-ville ? Le maire ne serait pas responsable des implantations. Pourtant, qui est maître de l’urbanisme et du développement économique, qui peut choisir le devenir des parcelles qui se libèrent, ou préempter un bail pour choisir le repreneur ?
- …
Pont de la mare aux moutons.
Nous nous inquiétons de la position du maire, qui veut choisir dès septembre d’élargir ou non le pont en posant comme condition sine qua non d’avoir obtenu d’ici là l’engagement ferme de la région Île-de-France de subventionner les travaux. Or, rien n’indique qu’elle puisse répondre aussi vite. Espérons que ce projet se réalisera bien, et que le maire ne prépare pas son excuse pour ne pas élargir le pont : « c’est la faute de la région ! »
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marieanne.polodebeaulieu@rambouillet.fr et david.jutier@rambouillet.frt.
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