Accueil Vie Locale Cadre de vie, Environnement Rambouillet Info, notre tribune libre de mars : Ce qu’aurait été un budget écologiste et citoyen

Rambouillet Info, notre tribune libre de mars : Ce qu’aurait été un budget écologiste et citoyen

Sécurité financière, protection de notre environnement et de notre cadre de vie, services de proximité.

La ville de Rambouillet et son agglomération s'apprêtent à voter leurs budgets 2015. Après les gaspillages scandaleux provoqués par les emprunts toxiques, qui contaminent maintenant l'hôpital, la majorité poursuit ses grands travaux inutiles et coûteux. Coûteux financièrement tel le pôle de spectacles ou le projet de piscine olympique communautaire -à redimensionner d'urgence- qui avoisinera les 20 millions d'euros ! Coûteux socialement et environnementalement comme la nouvelle zone commerciale du Bel-Air qui détruit les espaces agricoles et qui menace les commerces de centre-ville. Coûteux enfin pour notre cadre de vie : à Bel-Air toujours un projet de « village des concessionnaires » pourrait regrouper les vendeurs auto : quel intérêt pour Rambouillet de transformer des lieux occupés en espaces abandonnés, tout en bétonnant des terres fertiles ?
Rambouillet change donc à grande vitesse : les logements poussent mais les choix financiers ne se portent pas vers les services qui devraient les accompagner (transports en commun, relais assistantes maternelles, crèches, projet éducatif de territoire dans les écoles, locaux associatifs,...) de nouvelles zones commerciales périphériques recouvrent les champs, des friches industrielles sont à venir et les commerces de centre-ville sont menacés. À ce rythme, quel sera donc le visage de notre ville demain ?
Les grands oubliés des budgets municipaux et communautaires sont donc notre cadre de vie quotidien et notre environnement, alors que l'arrivée en France de la conférence mondiale sur climat, la COP21, devrait être l'occasion de se saisir enfin de ces grandes questions environnementales, de santé et de mieux vivre.
Nous proposons de développer un véritable programme d'aide à l'isolation des bâtiments et de l'habitat, nous demandons que ne soit pas seulement dédiée la somme misérable de 3,7 €/an/hab aux circulations piétonnes et cyclistes, nous souhaitons vitaliser les filières locales, les circuits courts et privilégier le bio dans la restauration collective.
Seule mesure estampillée « développement durable » imaginée par la communauté d'agglomération : le coûteux déploiement de bornes de recharges et de voiturettes électriques pour ses agents. Impact sur les émissions de CO2 et sur la pollution de notre territoire ? Quasi nul. Amélioration des transports pour les rambolitain-es et les habitant-es des villages ? Proche du néant.

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