Emprunts toxiques : J.-F. Poisson boursicote avec l’argent public et perd 1,5 M€ !
Scandale, le mot n'est pas trop fort !
Lundi soir, 15 décembre, était réuni le conseil communautaire de "Rambouillet Territoires". Les élu-es ont été contraint-es de solliciter le fond de soutien aux emprunts toxiques afin de sortir d'un emprunt au plus vite, et éviter le pire : l'envolée du taux d'intérêt de ce prêt contracté en 2006 par J.-F. Poisson, alors maire de Rambouillet, pour le conservatoire. Résultat : 1 494 000 € de pénalités de sortie !
En effet, le taux d'intérêt de cet emprunt toxique, classé au plus haut niveau de risque possible (5E), dépend du rapport entre des indices économiques fluctuants suisses et britanniques. Plusieurs fois, nous a avoué le 1er vice-président aux finances de la communauté de communes, nous avons tangenté le seuil à partir duquel le taux d'intérêt s'envole. Il est donc urgent de sortir de ce piège dans lequel nous a entraîné J.-F. Poisson et son équipe.
David JUTIER a donc rappelé en séance qu'il est inacceptable de spéculer ainsi avec l'argent des contribuables. Ces choix idéologiques libéraux coûtent aujourd'hui aux habitant-es du sud-Yvelines 1 494 000 € de pénalités pour convertir cet emprunt toxique en emprunt à taux fixe ! J.-F. Poisson doit assumer toute la responsabilité de cet incroyable gaspillage.
Nous regrettons d'avoir été la seule force politique à rappeler en séance à J.-F. Poisson ses manquements graves aux principes élémentaires de bonne gestion des deniers publics.
Au moment ou certain-es imaginent qu'un meilleur contrôle citoyen de l'action des élu-es pourrait à lui seul empêcher de telles dérives, nous pensons pour notre part que c'est avant tout aux électeurs et aux électrices de faire les bons choix, et que c'est donc à nous de les convaincre que les politiques libérales et le recours aux marchés financiers se font au détriment de la population. La démonstration est ici aussi éclatante que malheureuse, et signe une fois de plus l'incompétence de la droite à gérer notre territoire au plus proches des besoins de ses habitant-es.
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